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Vous retrouverez sur notre page Instagram tous les résultats et nos impressions pratiquement en temps réel les week-ends de courses.
Le site sera fermé prochainement

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Depuis le dernier article du mois de juillet nous avons roulé à NOGARO, à PAU et au VIGEANT pour la finale. Trois week-ends que nous allons résumer dans cet article en essayant de ne pas faire trop long mais en allant à l’essentiel. Puis c’est le moment de faire le bilan de cette saison qui avec le recul est allée crescendo au niveau des performances et décroissante concernant les soucis.
Nous sommes au mois d’août, c’est le début de nos vacances d’été et nous avons choisi comme première destination le circuit de NOGARO. Un grand week-end très populaire organisé par les Coyote Racing Team. C’était l’occasion de tester les réparations et les renforts des fixations de la boîte à vitesses (voir article précédent) et notre fille Amélie faisait son baptême de passagère donc tout un programme. Sur les trois jours de roulage nous n’avons eu aucun problème mécanique, il faisait très chaud et nous adaptions le rythme en fonction des températures, plus vite le matin et l’après-midi un peu moins vite pour qu’Amélie puisse prendre ses marques. Au deuxième jour elle était à l’aise, pas au point de faire un manche en course mais c’est prometteur. Le dimanche soir nous étions rassurés pour la prochaine épreuve à PAU, les renforts ont tenus et nous pouvions enfin profiter des vacances.
Nous voici en septembre, c’est la rentrée pour les scolaires mais c’est aussi notre rentrée le 09/09 à PAU ARNOS c’est un circuit très apprécié car il est vallonné, à l’origine c’était un terrain de cross, mais il est aussi physique et il fait encore très chaud. Il y a un enchaînement où nous ne serons jamais à l’aise tout le week-end et nous sommes résignés à sacrifier ce passage. Nous effectuerons des essais qualificatifs assez moyens et aux courses du samedi et du dimanche nous termineront deux fois troisièmes. C’est un bon résultat mais nous avons fait les courses un peu seuls, devant ils étaient trop loin pour la bagarre et derrière idem. Donc nous maintenions un rythme soutenu pour se challenger. Petit à petit la confiance est revenue mais nous étions encore sur la retenue. Cela dit nous sommes rentrés très satisfaits et rassurés pour la suite du championnat au VIGEANT. Aucun problème mécanique sur l’ensemble du week-end et ça vaut presque une victoire.
Un mois pour faire un contrôle complet de la machine et nous prenons la direction du circuit de Val de Vienne au VIGEANT pour la finale du championnat, des finales devrais-je dire puisque trois catégorie side-car sont représentées, les CLASSIC, les PROMOS et les OPENS soit environ soixante-dix équipages, un paddock bien rempli.
Essais libre et qualificatif moyens, on a du mal à être dedans et la transmission est trop longue. Quatrième place quand même, deuxième ligne.
Pour la course on modifie le braquet. On fait un bon départ, troisièmes au premier freinage. Puis quelques tours après on revient à la quatrième place. Devant ça se bagarre pour la première place et le 46 fera une petite erreur grâce à laquelle nous reviendrons derrière eux. Ils ferment toutes les portes mais nous tenteront un premier dépassement. Puis ils repassent devant nous. La troisième place est en jeux, on ne lâche rien, dans le dernier tour nous passons devant au freinage à l’extérieur et nous terminons troisième au drapeau à damier. A partir de là plus aucun doute, nous sommes confiants sur la fiabilité des réparations et nous pouvons rouler « libérés ».
Pour la dernière course l’enjeu est différent puisque c’est la troisième place au championnat qui devient accessible. Nous prenons un très bon départ mais devant les deux premiers sont très motivés et leur rythme sera difficile à tenir. Nous attendons à tout moment de voir la Honda débouler, nous essayons de remonter sur les deux premiers mais sans succès. Je suis persuadé que le quatrième est dans notre roue et jusqu’au drapeau à damier nous serons réguliers sur les temps au tour. Finalement à cause d’un problème de boîte à vitesse l’équipage N°11 ne parviendra pas à nous dépasser.
Troisième place aux deux courses et au cumul des deux ce sera la troisième place au général. Parfois on nous pose la question pourquoi faites-vous de la course? Je répondrais que c’est pour ces moments-là précisément, le résultat compte évidement mais des courses comme ça c’est presque plus satisfaisant. A cet instant on regarde derrière nous et on se rappelle le chemin pour en arriver là. C’est peut-être du blabla tout ça mais c’est sincère.
Pour conclure la saison 2022, podiums à toutes les épreuves du championnat sauf à CX en TERNOIS à cause du COVID. La saison avait mal débuté mais au final la fiabilité est au rendez-vous. Nous pouvons désormais rouler l’esprit tranquille et enfin se consacrer aux réglages divers qui permettraient peut-être de gratter des places. Pour la saison prochaine nous pensons à des évolutions notamment à un nouveau carénage pour encore améliorer le refroidissement du moteur et une nouvelle ligne d’échappement pour gagner de l’allonge. Merci à tous nos partenaires, GODET MOTROCYCLES, COLAS, FOURNALES SUSPENSIONS, TRIMAX qui croient en nous dans cette aventure « décalée » et encore plus de nos jours. Merci au club VINCENT section FRANCE pour les encouragements et nous pensons beaucoup à notre copain Bernard qui combat la maladie, on l’embrasse très fort.
A bientôt, restez au chaud!
Hervé et Marie-Laure.
Nous vous racontons très bientôt le week-end en détail.
Bonjour à tous,
Les préparatifs hivernaux sur la machine annoncés précédemment ont été réalisés dans l’atelier GODET suivi d’une séance de mesure pour la mise au point, un week-end d’entraînement au VIGEANT pour valider les modifications et une entame de saison 2022 au pôle mécanique d’Alès.
Nous avons attendu d’avoir fait la première course pour évoquer ces trois moments car, selon nous, ils sont indissociables. On trouvait intéressant d’expliquer aux néophytes que le résultat dépend beaucoup du travail réalisé en amont, souvent nous sommes questionnés sur les paddocks mais nous n’avons pas forcément le temps de tout expliquer en détail sur le moment et ça pourrait paraître simple mais non, rien n’est facile, ça demande beaucoup de temps, des engagements financiers importants et surtout de s’entourer de personnes qui partagent la même passion parce qu’un bon résultat ce n’est pas uniquement le pilote ou la passagère mais ce sont aussi des techniciens passionnés, des amis qui nous suivent et partager ces moments avec eux c’est ce qui nous plaît le plus.
Alors revenons sur les travaux effectués cet hiver chez GODET MOTORCYCLES. L’idée était de favoriser le refroidissement du moteur en utilisant la technique éprouvées par les constructeurs autos tels Citroën pour le 2CV, Porsche avec le FLAT6 ou le FLAT2 de chez Panhard (clin d’œil à un ami fan des PANPAN) c’est à dire canaliser l’air sur les cylindres/culasses et l’extraire au plus vite. Nous ne pouvions pas utiliser d’extracteurs d’air, des entrées d’air avec des canalisations ont été réalisées ainsi que des cloisons pour diriger l’air sur des points précis. La vitesse fera augmenter le débit d’air, plus l’air circule vite plus vite l’air chaud est évacuée et plus vite l’air neuf est renouvelé. Un test avec des ventilateurs est concluant. Il faudra attendre les courses d’été pour vérifier le bien fondé de cette modification.
Puis le nouvel allumeur TRISPARK a été installé suivi de deux carburateurs DELLORTO qui sont généralement utilisés sur des GUZZI ou des DUCATI en diamètre 40. En statique nous avons de suite identifié que ces deux modifications seraient bénéfiques. Mais plus que les impressions ce sont les mesures qui font avancer et pour ça il y a un outils génial qui est le banc de mesure de puissance à rouleaux. Notre fournisseur d’essence ETS RACING a un banc quatre roues motrices et il a bien voulu y installer notre side-car. Habitué aux voitures de rallye type WRC autant dire que le banc n’a pas souffert avec le side-car…Une matinée a tester différents gicleurs avec de suite un résultat du mélange air/essence et le bénéfice affiché en terme de couple/puissance. Ensuite à tête reposée on analyse les courbes et on retient le meilleur AFR (air fuel ratio) pour ce moteur. Quel temps précieux de gagné. Même à notre niveau c’est à mon avis une étape incontournable pour régler un moteur et le fiabiliser.
Très impatients de tester in situ les améliorations nous prenons la direction du circuit du Vigeant Val de Vienne pour un week-end d’entraînement au mois de mars. La pluie et le froid sont au rendez-vous et ce n’est pas le plus agréable pour rouler mais une séance sur le sec permit de confirmer les mesures au banc, un moteur avec plus de couple, plus rond, plus agréable et qui ne donne jamais l’impression de forcer. Puis un truc qui peut paraître bizarre de nos jours mais sur une machine ancienne les curseurs sont différents, nous avons un ralentit, ça change carrément la vie car je peux vous dire que la peur de caler était constante et aujourd’hui c’est terminé, prout prout au ralentit. Comme quoi le bonheur tient à un fil ou un câble. Pour le refroidissement on verra plus tard car vu les températures basses je ne prendrais même pas la peine de mesurer en sortie de piste. Nous rentrons sereins et avec pleins d’espoirs pour la première course.
Le juge de paix c’est maintenant, nous voici au pôle mécanique d’Alès pour la première épreuve du championnat de France VMA. Des motos anciennes, des side-cars classiques et une catégorie side-car OPEN qui permet aux nouveaux de mettre un pied à l’étrier. Cette catégorie est prometteuse car il y a de plus en plus de jeunes équipages et ça fait plaisir de voir ces jeunes évoluer au fil des saisons. Le vendredi ce sont les traditionnelles séances d’essais libres qui permettent de découvrir ou redécouvrir cette belle piste au tracé technique où les temps de « repos » sont très courts, c’est dur pour le physique et le gros avantage est qu’on ne reste jamais longtemps à fond et ça c’est bon pour les moteurs.
Le vent et le froid hivernal nous accompagneront tout le week-end donc les problèmes de chauffe sont écartés. Les séances d’essais libres ont mis en évidence un problème, en effet à la fin de la dernière série j’ai remarqué que la fixation de la culasse avant sur le châssis ne tenait plus. Une patte s’est dessoudée sur le cadre d’un côté et un rotule est cassée de l’autre côté. Il faut envisager ce surcroît de puissance et l’effort à cet endroit n’est plus le même qu’auparavant. Mais de suite il faut réparer si on veut faire la séance des essais chronométrés le lendemain matin. « Maître » Bernard RAGONNET nous apportera l’aide nécessaire et ressoudera la patte sur le cadre.
Mais dans la soirée au remontage j’aperçus une fissure sur un des deux tirants qui tient la culasse au cadre. La décision est prise de laisser en l’état. Le lendemain la séance des essais qualificatifs se passent bien jusqu’au moment où je n’ai plus de garde à l’embrayage, c’est à dire plus le possibilité d’embrayer, on ira au terme de cette séance. Diagnostique, un morceau de la rondelle frein de l’écrou central de l’embrayage est cassée, un disque garni et le plateau de pression sont HS. Ce n’est pas trop grave et je remplace les disques par des modèles type origine de NORTON COMMANDO donc faudra pas trop insister sur les phases de départ sous peine de le griller instantanément. Malgré tout le résultat des essais est à notre grande surprise très bon puisque nous obtenons le deuxième temps. Nos amis sont là, Max et Sandrine de TRIMAX MOTO, Bébert et Gazelle (champions de rallye), Claude et son fils Quentin (un champion de rallye aussi), bref que du bonheur d’être avec eux. J’oubliais Dédé et Anne-Marie qui officient au bord de la piste en temps que commissaires, des sidecaristes de rallye aussi. C’est donc très bien supportés que nous nous alignons sur la grille de départ de la première course du week-end.
Bien calé dans la selle du side-car, Marie en appuie sur l’arrière pour charger, les feux rouge s’allument et là on fait le vide. Les feux s’éteignent et on lâche tout, l’embrayage colle sans patiner et gaz à fond. Ça a tenu et le départ est canon, sur presque la moitié de la course nous serons en tête mais derrière il y a Olivier et Grazie avec leur Hurricane BMW et ces deux là sont affûtés, ils ont raté leur départ mais vont remonter et reprendre contact avec l’arrière de notre side-car. Ils sont plus rapide que nous, on ne résistera pas longtemps aux attaques et ils prendront le commandement de la course. Nous avons bien essayé de suivre mais le rythme était trop élevé. Nous franchirons le drapeau à damier à la deuxième place, sans regret car nous avons pris beaucoup de plaisir à rouler avec Olivier et Grazie. Le plaisir est partagé avec nos amis et la soirée consistera à partager un bon repas chez Claude et à réparer le tirant qui a fini par céder. C’est Quentin qui s’y colle, il débute une carrière de serrurier/ferronnier, il a la compétence et le matériel pour faire une réparation dans les règles de l’art. Une bonne table entourée d’amis, rien de tel pour recharger les batteries, merci les amis.
Après une bonne nuit de sommeil, un peu de mécanique pour les contrôles habituels nous avons tous le temps nécessaire pour nous préparer à prendre le départ de la deuxième et dernière course du week-end. Le froid est toujours là et j’avoue que c’est la première fois que nous avons aussi froid avant un départ et même en roulant. On se console en se disant qu’au moins les moteurs apprécient.
On essaye de se mettre dans les mêmes conditions qu’au premier départ, les feux rouges s’éteignent, gaz en grand mais l’embrayage patinent et je dois de suite rendre la main sous peine de rester sur place, trois équipages passent devant, au deuxième virage on passe en deuxième position et au quatrième virage on doublera Olivier et Grazie qui sont partis avec leur beau châssis 16 pouces au lieu du 13 pouces, tout aussi beau, de la première course, les trajectoires des 16 pouces finissent toujours par élargir c’est donc à l’intérieur qu’on passa sans trop de difficulté. Nous garderons la tête jusqu’au bout. Derrière il y a eu explications et la bagarre en 16 pouces a été intenses. En deuxième position c’est Olivier et Grazie et en troisième place on retrouve Christian et Cathy en grande forme.
Au cumul des deux courses nous sommes premiers, Olivier et Grazie seconds et Christian et Cathy sont troisièmes. Nous rentrons à la maison le cœur rempli de joie sur un air de Quincy Jones, Summer in the City, un peu comme sur un nuage…
Avec le recul nous pouvons dire que ce résultat ne s’est pas fait en claquant des doigts, nous invitons ceux qui découvrent notre page à lire les articles antérieurs pour se rendre compte qu’on revient de loin. On espère que c’est le début d’une longue série de bons résultats. Certes il y a encore des choses à fiabiliser mais la base est saine. Déjà des idées d’améliorations pointent leurs nez mais ça se fera au fil du temps. D’abord on va prendre du plaisir à rouler et profiter du beau matériel que nous avons entre les mains. Nous vous donnons rendez-vous à la fin du mois d’avril à Croix en Ternois.
Merci tous ceux qui nous supportent et viennent nous voir sur les circuits.
Si on prend le temps de se poser pour regarder derrière soi la première réflexion qui vient à l’esprit est: «c’est dingue comme le temps défile». Ce qui n’a pas de sens puisque le temps ne s’accélère pas ou ne ralentit pas c’est juste que d’autres événements ont pris le dessus. De fait je ne me souvenais plus des dates, des anecdotes avec précisions de la saison 2021 et pourtant on ne peut pas dire qu’elle fût chargée. Pour autant on va essayer de raconter cette brève saison sportive 2021 en ne retenant que le positif de la fin, pour le début de la saison catastrophique je renvoie au compte rendu qui le décrit. Puis nous aborderons 2022, notre programme, les modifications sur le side-car et cet article est l’occasion d’inaugurer un nouveau site, l’ancien devenant obsolète il fallait faire quelque chose, Marie-Laure est au commande pour cette partie. Si vous avez des suggestions pour ce site n’hésitez pas à écrire sur la page contact, il évoluera forcément en cours d’année.
Un bref rappel du début de la saison 2021: serrage moteur au CASTELLET, le moteur est confié entre les mains des gars de chez GODET MOTORCYCLES. Reconstruction du moteur et mise en route pour un rodage sur le circuit de CROIX en TERNOIS au mois de septembre lors de la cinquième épreuve du championnat. Ce circuit était l’idéal pour un remise en route, plusieurs séances d’essais libres et un circuit court sur lequel les moteurs ne sont pas fortement sollicités. Puis l’équipe GODET était présente car ils ne font pas que monter des moteurs et des motos, ils roulent aussi et comme on dit: «ils savent tourner la poignée de gaz dans le bon sens». Les essais libres se sont bien déroulés et ont permis de mettre en évidence la bonne santé du moteur mais avec des températures élevées sur les culasses en sortie de piste. Plusieurs set de gicleurs ont été essayés avec cependant une température aux limites sur la culasses avant. De toute façon la décision collective était de ne pas dépasser les 5000 rpm pour effectuer un rodage dans les règles de l’art. Ce problème de température fût mis sur le compte du carénage qui empêchait le bon refroidissement de la culasse avant, chose qui sera à améliorer pour la prochaine course.
A notre grande surprise, les essais chronométrés nous placent à la quatrième position, un exploit pour nous vu le peu de roulage que nous avions fait. Les bonnes surprises ne s’arrêtaient pas là puisque aux deux courses du week-end nous sommes classés aux deuxième et troisième places et sans avoir eu l’impression de forcer. C’était comme une délivrance en quelque sorte, la fin des ennuis et enfin le plaisir de rouler. Ce châssis construit par ROD BELLAS est très neutre et très facile à emmener, associé à ce moteur qui tracte sans jamais donner l’impression d’être à la limite ça donne des résultats sur un circuit court. La prochaine étape sera au circuit Val de Vienne qui lui par contre sollicite un peu plus les moteurs. En tous cas nous rentrons à la maison heureux comme des gamins. La team GODET partage avec nous cette satisfaction, ils ont été présents et attentifs tout le week-end.
Un petit mois entre CROIX et VAL de VIENNE pour améliorer les entrées d’air sur le moteur, c’est peu de temps. Nous décidons d’amener de l’air sur les culasses via des manchons, c’est une solution rapide à mettre en œuvre et réversible en cas de modifications.
La transmission finale fût adaptée et Danny Quirk, notre pote anglais, en bon ingénieur qu’il est m’a partagé sa «calculatrice» à braquets. Adaptée aux VINCENT, ça prend en compte le rapport de la primaire, de la secondaire et donne la vitesse max et le régime max. Et il s’avère que la théorie est pour une fois assez proche de la réalité puisque la transmission choisie était adaptée au circuit du Val de VIENNE. Comme pour CROIX, les essais chronométrés se sont très bien passés et c’est à la troisième place que nous terminons cette séance mais il y a un fossé entre nous et le premier, plus de trois secondes. Nous ne combleront pas cet écart car hormis le fait que les premiers sont indéniablement plus rapides que nous, notre moteur coupe avant le régime maxi en ligne droite. En effet la période de rodage est terminée et c’est maintenant les 6500 rpm que nous visons. De plus en cette saison la température est encore douce et particulièrement ce week-end là (on ne va pas s’en plaindre) et nous constatons encore une température hors norme sur la culasse avant. Et après analyse c’est même en statique que cette différence est mesurée entre l’avant et l’arrière, donc le carénage n’est responsable qu’en partie de se problème. Donc pour résumer, les carburateurs déjaugent en ligne droite et en sortie des courbes rapides et pour limiter la chauffe de la culasse avant nous n’avons pas le choix que de se limiter aux 6000 rpm quand c’est possible. Mais même à se régime ça va déjà très vite et physiquement nous sommes encore un peu juste donc on s’en contentera…
Nous nous classons à la troisième place à l’issue de la première course, nous sommes très satisfaits de se résultat d’autant que les écarts sont moins importants qu’aux essais chronométrés, ça été un régal de se bagarrer avec les copains. On en redemande.
Nous abordons la deuxième course sereinement, nous n’avons pas des prétentions fortes à part essayer de reproduire l’exploit de la première course. Le niveau devant est élevé, les machines sont du même niveau donc nous prenons ces moments simplement et profitons de l’instant car nous sommes conscient du chemin qui reste à parcourir si on veut atteindre le même niveau.
Météo superbe pour cette finale, le nombre de tours a été réduit à six au lieu des dix habituels pour rattraper du retard dans l’organisation. Donc il ne faudra pas louper son départ, ce que nous faisons mais les autres aussi. C’est roues dans roues que les tours défilent, il y a des abandons, les mécaniques souffrent. Nous sommes en deuxième position et la première place est à notre portée, j’identifie le freinage où un dépassement est possible. Pour suivre ce rythme de fou et combler l’écart de vitesse de pointe je repousse les repères des freinages. Mais à force de repousser les limites Marie-Laure n’a pas pu se retenir sur un freinage très appuyé et elle chuta mais se tenait encore d’une main à une des poignées, je ralentissais et d’une main, j’essayais de l’aider à remonter sur la planche. Finalement c’est sur le bas côté, à une allure au pas, qu’elle put revenir se placer. Elle fît un geste pour m’indiquer que c’était OK et nous sommes repartis. Heureusement qu’il ne restait que deux tours pour passer le drapeau à damier que nous franchissons à la deuxième place. Malgré cet incident nous sommes vraiment heureux du résultat, Marie-Laure a été très solide, les trous sur la combinaison et les traces de brûlures sur la peau montrent les effets d’avoir été traînée sur une cinquantaine de mètres…
Cette petite saison 2021 est clôturée sur une note positive mais il y encore du boulot sur le side-car si on veut avoir de la fiabilité pour rouler aux rythmes élevés et prétendre aux podiums.
Rapidement, tant que toutes ces données sont encore fraîches, nous amenons le side-car chez GODET pour un débriefing. Des solutions émergent et nous validons les plus urgentes.
Donc pour 2022, nous modifions le circuit d’alimentation d’essence, deux nouveaux carburateurs, un nouvel allumage avec une avance électronique et une modification pour amener de l’air forcée sur les culasses. Nous reviendrons sur ces travaux dès qu’ils seront effectuées.
Vous trouverez le programme 2022 sur la page CALENDRIER et il est encore temps de vous souhaiter un excellente année 2022.
A bientôt,
Hervé et Marie-Laure.